Le 10 Mai 1944 à 17h, sous les tribunes du vieux stade Melleval, deux résistants Élie Vieux (MUR-PS) et Boiteux (PC-FN) jettent les bases du comité de libération de Roanne.
Proces-verbal de la reunion du 10 mai 1944 (1.5 Mo)
Dés février, L'A.S. et les F.T.P.T avaient mis en place un état-major commun.
Les civils, ceux que l'on appelait les sédentaires (leur action s'exercant à l'intérieur de leurs lieux de travail) , envisagent au cours de l'annéee 44 l'organisation des pouvoirs au moment de la libération et ils y étaient invités par le gouvernement d'Alger.
Les divers groupes de résistance délèguent "Meunier" et "Prosper" pour discuter de ces problèmes. Sous ces pseudonymes, se cachent Elie Vieux qu ireprésente les Mouvements unis de la résistance (Combat, Franc-tireur et libération) et Bénédict Boiteux qui parle au nom du Parti commuiste, de la C.G.T. et du Front National. Ils décident la "constitution du comité roannais de la libération nationale, organisme de contrôle et de coordination et d'action pour la lutte présente et à venir en vue de l'insurrection nationale"
Le 24 Mai, le comité, qui s'est élargi, accueille les Equipes Chétiennes : Il y a désormais six délégués :
E. VIEUX pour le M.U.R. |
B. BOITEUX pour la C.G.T. |
A. DOURDEIN pour le P.S. |
R REMY pour le F.N. |
R. BONNEFILLE pour le P.C. |
M CHANARD pour les EQUIPES CHRETIENNES |
Le comité clandestin deviendra au moment de l'insurrection "l'organisme dirigeant chargé de faire régner l'ordre, de veiller au rétablissement des libertés républicaines et de créer les conditions pour que la France libérée, le peuple souverain, puisse en toute indépendance, se donner un gouvernement de son choix".
En attendant, le comité demande aux maquis de se fondre en une seule armée, les F.F.I.